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L'ENFER
OU LE PARADIS
Lequel choisirez-vous?
LA GRANDE QUESTION
La question que se pose tout le monde est bien celle de ce qui se passera après la mort puisque tôt ou tard elle nous atteint tous. Quand nous fermerons les yeux pour la dernière fois, toute existence et conscience seront-elles finies? Où allons-nous nous retrouver? Avec qui? Allons-nous faire face à un Dieu vivant, personnel, et saint? Existe-il vraiment un paradis de bonheur incroyable, et un enfer où la souffrance y est indescriptible? Et si la réponse à cette dernière question est positive, comment pouvons-nous déterminer à l'avance et avec assurance où nous irons après la mort? Comment pouvons-nous connaître les vraies réponses à des questions si vitales? Ainsi le souci qui nous pousse à poser de telles questions est-il non seulement tout à fait raisonnable mais encore nous pousse-t-il à trouver une source d'information fiable. Personne n'a le loisir de se tromper sur les conditions à venir après la mort sur l'éternité qui nous attend.
UNE PRÉSOMPTION AVEUGLE
Assez souvent, des gens d'ordinaire intelligents et logiques, présument, sans chercher plus loin, que la religion dans laquelle ils sont nés, détient la vérité sur Dieu et sur la vie après la mort. Il n'y en a que peu qui soient prêts à regarder, de façon critique, les bases de leurs croyances religieuses. S'il existe une vie après la mort, que ce soit au paradis ou en enfer, comment pouvons-nous connaître avec certitude les exigences de Dieu quant à la vie éternelle au ciel? Comment pouvons-nous trouver réponse à cette question sachant les conséquences éternelles et irréversibles? De toutes les croyances religieuses du monde qui luttent pour notre attention, quelle est celle qui nous parle vraiment de Dieu? Il est très important de savoir comment décider quelle croyance spirituelle est digne de foi.
L'HOMME ET DIEU: LEURS PENSÉES
Toutes les idées religieuses dans le monde peuvent se classer sous deux rubriques: le point de vue humain et celui divin. Le premier se base sur l'enseignement de ceux qui nous ont précédé pour répondre à la question "comment pouvons-nous, par nous-mêmes, accéder au paradis et ainsi échapper à l'enfer"? Le point de vue divin, par contre, est basé sur une toute autre autorité que celle d'un raisonnement humain: elle est celle de la Bible, dite la Parole de Dieu: elle seule communique ce que Dieu pense sur la façon d'accéder au paradis. Et quand il y a des contradictions directes entre le point de vue divin et le point de vue humain, qu'allons-nous dire? N'est-ce pas Dieu qui va déterminer notre sort éternel, et non pas nos prédecesseurs humains?
LE CHEMIN VERS LE PARADIS D'APRÈS LA BIBLE
A chaque être né de la race humaine sont déstinés de mauvaises nouvelles contenues dans la Bible et de la part de Dieu. Tout d'abord, la Bible déclare que nous sommes tous pécheurs. Dieu dit: "Car tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu" (Romains 3.23). Cela veut dire que tous ont transgressé la loi morale de Dieu qui condamne les vols, les mensonges, l'adultère, la convoitise, le meurtre, et le manque de respect envers les parents. Certaines personnes transgressent le code moral de Dieu moins que les autres, mais tous l'ont transgressé d'une manière ou d'une autre, et donc, se trouvent coupables et condamnés à l'enfer. Personne n'est à la hauteur de ce que la Bible appelle "la gloire de Dieu," ce qui veut dire, "sa perfection morale". Et pourtant, la perfection est exigée pour qu'une personne puisse accéder au paradis. Malgré toutes ses bonnes oeuvres et ses efforts, l'homme est incapable d'atteindre le niveau de justice parfaite exigée par Dieu, ce qui, en conséquence, l'exclut du ciel. Ceci est certainement une mauvaise nouvelle, mais représente bien la vérité.
Une deuxième vérité révélée par Dieu dans la Bible nous enseigne que la peine du péché est la mort. Dieu dit: "Car le salaire du péché, c'est la mort" (Romains 6.23). Parce que tous ont péché, chaque individu mérite la mort, c'est à dire, une souffrance consciente d'une séparation éternelle de Dieu en enfer. Absolument rien ne peut être fait pour échapper à cette peine de mort divine, bien que beaucoup aient essayé sans succès. Ceci est décidément, une bien mauvaise nouvelle!
Par ailleurs, la Bible contient de fort bonnes nouvelles de la part de Dieu pour ceux qui se trouvent coupables et qui reconnaissent qu'ils sont des pécheurs condamnés par Dieu. Tout d'abord, il nous est dit que Jésus-Christ est mort à la place du pécheur. "Voici comment Dieu démontre son amour envers nous: alors que nous étions encore des pécheurs, le Christ est mort pour nous" (Romains 5.8). Puisqu'en tant que pécheurs nous ne pouvions rien faire pour payer la dette de notre culpabilité morale, Dieu lui-même a payé le prix de la mort pour nous tous, par le sacrifice sur la croix de son fils Jésus-Christ, homme et Dieu à la fois, parfait et sans péché. Son sacrifice a parfaitement satisfait la justice de Dieu qui exige la peine de mort pour nos péchés. Imaginez qu'une personne en bonne santé puisse prendre dans son propre corps la maladie incurable d'un autre pour que le malade puisse vivre, tandis que la personne en bonne santé meurt à sa place. C'est ainsi que Jésus-Christ, qui n'avait jamais péché, a pris sur lui-même le cancer de nos péchés et est mort sur la croix comme notre substitut. Il est mort à notre place. Après avoir payé la peine de mort pour nos péchés, Jésus-Christ est ressuscité d'entre les morts, parce qu'il n'y avait pas de faute morale à retenir contre lui. Puisque la justice de Dieu a été satisfaite à notre égard, la mort ne pouvait plus retenir Jésus dans sa tombe. Alors là, en voilà une bonne nouvelle!
Une deuxième bonne nouvelle, que nous communique la Bible, est que, dorénavant, chaque personne peut recevoir la vie éternelle au paradis, comme un don de Dieu, lorsqu'elle croit en Jésus-Christ comme Sauveur personnel. La Bible dit: "C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi; et ceci ne vient pas de vous; c'est le don de Dieu; ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie" (Ephésiens 2.8-9). Le salut ne vient que par la foi en Jésus-Christ. "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui, ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3.16). Puisque Jésus-Christ, le fils de Dieu, a payé pour chaque péché humain sur la croix, Dieu le Père peut offrir la vie éternelle comme un cadeau, sans conditions, à chaque personne qui accepte de la recevoir par la foi en son fils. La foi veut dire faire confiance à Jésus-Christ seul pour nous sauver de l'enfer. La foi veut dire croire ce que Dieu nous dit, que le chemin vers le ciel nous est ouvert parce que son fils Jésus-Christ a payé pour tous nos péchés. Croire en Jésus-Christ pour le salut est semblable à la foi mise sur une chaise avant de s'y asseoir. Nous croyons que cette chaise ne nous laissera pas tomber, et donc nous pouvons nous y asseoir.
UN MÉLANGE FATAL
Mettre sa confiance en Jésus-Christ seul pour le salut veut dire aussi ne pas ajouter des oeuvres humaines afin de payer pour ses fautes. Par oeuvres l'on entend par exemple le baptême, l'appartenance à une église, les prières, une bonne conduite morale, des oeuvres de charité, la pénitence, les sacrements et les rites religieux. Aucune de ces oeuvres n'est exigée par la Bible pour recevoir le salut. D'ailleurs, les ajouter au prix payé par Jésus-Christ pour le salut, elimine la possibilité du salut comme un cadeau gratuit. La personne qui dirait, "Je crois en Jésus mais j'ajoute aussi mes bonnes oeuvres au cas où..." reste perdue, aussi sincère soit-elle, car c'est par la grâce que Dieu sauve le pécheur. Pour recevoir le salut comme cadeau immérité offert par Dieu et pour échapper à la condamnation qu'est l'enfer, il nous faut exclure toute bonne oeuvre de l'équation. La Bible dit: "Si quelqu'un accomplit un travail, on lui compte son salaire non pas comme si on lui faisait une faveur, mais d'après ce qui lui est dû. Et si quelqu'un n'accomplit pas d'oeuvre mais place sa confiance en Dieu qui déclare juste les pécheurs, Dieu le déclare juste en portant sa foi à son crédit" (Romains 4.4-5). Elle nous dit encore: "Or, si c'est par grâce, ce n'est plus par les oeuvres; autrement la grâce n'est plus une grâce" (Romains 11.6).
Beaucoup de gens aujourd'hui pensant ou espérant aller au ciel après la mort, n'y accéderont pas. Ils ont ajouté des oeuvres humaines à la mort de Jésus-Christ pour mériter la faveur et le salut de Dieu. Le prix que Jésus-Christ a payé pour les péchés du monde est un travail qu'il a accompli une fois pour toutes, et rien ne peut être ajouté à ce travail par l'homme pécheur. La Bible nous dit clairement: "Le Christ lui- même a souffert la mort pour les péchés, une fois pour toutes. Lui, l'innocent, est mort pour des coupables, afin de vous conduire à Dieu. Il a été mis à mort dans son corps mais il a été ramené à la vie par l'Esprit" (1 Pierre 3.18). Toute cérémonie prétendant sacrifier à nouveau Jésus-Christ pour le péché, est en contradiction avec la Parole de Dieu. Toute tentative d'ajouter de bonnes oeuvres humaines au seul sacrifice du Christ est une insulte à la grâce de Dieu: ou il accorde le salut comme cadeaux gratuit, ou il ne l'accorde pas du tout. On ne peut pas mélanger la grâce et ses propres oeuvres et aller au ciel quand même. Si vous essayez de le faire, en suivant votre religion, vous vous trouverez sur le chemin menant vers l'enfer. La justice de Dieu ne vous laissera jamais entrer au ciel sur la base d'un tel mélange.
PETITE PORTE ET CHEMIN ÉTITE PORTE ET CHEMIN ÉTROIT
Un malentendu des plus répandu et dangereux du point de vue humain, est la croyance que l'on peut accéder au paradis par plusieurs chemins. Cette idée, très courante, veut que toute religion, toute église, et toute dénomination permettent de grimper sur la montagne du salut. Les chemins que l'on gravit, même s'ils sont différents, mèneront à la fin au sommet, au paradis, dit-on. Il ne peut exister qu'un seul chemin menant au ciel; autrement la plupart de la race humaine, avec ses idées contradictoires sur le salut, n'y arriverait pas, ajoute-t-on. La supposition que la plupart des êtres humains iraient en enfer est effectivement inconcevable. La majorité des gens n'acceptent pas l'enseignement biblique que le salut vient seulement par Jésus-Christ. Pourtant l'idée populaire qu'il existe plusieurs façons d'accéder au ciel est condamnée comme étant complètement fausse par la Bible. Dieu n'a pourvu qu'un seul chemin au ciel.
Le Seigneur Jésus-Christ lui-même l'a dit: "Entrez par la porte étroite; en effet, large est la porte et facile la route qui conduisent à la perdition. Nombreux sont ceux qui s'y engagent, mais étroite est la porte et difficile le sentier qui mènent à la vie! Qu'ils sont peu nombreux ceux qui les trouvent!" (Matthieu 7.13-14) Jésus s'identifie lui-même comme la porte étroite qui donne accès à la vie éternelle: "C'est moi qui suis la porte. Celui qui entre par moi sera sauvé: il pourra aller et venir librement, il trouvera de quoi se nourrir" (Jean 10.9). Jésus s'identifie également comme étant le chemin étroit qui mène au ciel: "Jésus lui dit, 'Je suis le chemin, la vérité, et la vie: nul ne vient au Père que par moi'" (Jean 14.6). La plupart des gens, nous dit Jésus, ne trouveront pas la porte étroite ni le sentier difficile qui mènent au ciel. Ils choisiront, plutôt, la grande porte et suivront le chemin facile que la raison humaine, dans son arrogance, a inventé.
Voilà, en effet, la différence entre le point de vue humain--que n'importe quelle voie de salut est acceptée, du moment qu'elle est suivie sincèrement--et le point de vue divin. Jésus vient de nous dire que la grande porte et la voie de facilité mènent directement en enfer. La plupart de la race humaine se trouve sur ce chemin large menant vers l'étang de feu. Le seul chemin accepté par Dieu est la voie décrite dans la Bible: à savoir, un salut par la grâce accepté par la foi en Jésus-Christ. "En effet, il n'y a qu'un seul Dieu, et de même aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, un homme: Jésus-Christ. Il a offert sa vie en rançon pour tous. Tel est le témoignage qui a été rendu au moment voulu" (1 Timothée 2.5-6).
LA BIBLE EST-ELLE FIABLE?
Pour qu'une personne puisse se baser avec confiance sur l'enseignement biblique pour sa destinée éternelle, il est essentiel que l'on puisse vérifier que la Bible soit un livre fiable, nous donnant les pensées de Dieu. La Bible a été écrite par environ 40 auteurs sur une période de 1500 ans. Elle se dit d'inspiration divine; c'est à dire, que ses auteurs, sous la supervision de Dieu le Saint-Esprit, ont été préservés d'écrire quoi que se soit qui ne soit pas vrai. La Bible a donc été produite par la puissance surnaturelle de Dieu, ce qui la rend unique au monde puisque sans faute ou erreur. Quand un livre est écrit par l'homme lui-même, il existe un mélange de faux et de vrai où le raisonnement humain doit intervenir afin d'en distinguer les deux. Un tel livre est peu fiable dans le sens qu'une personne arrive à une conclusion différente d'une autre quant au discernement de la vérité. Pour que Dieu le Tout Puissant puisse communiquer son point de vue divin à la race humaine, la production d'un livre parfait est nécessaire afin d'éviter toute erreur de discernement par le lecteur humain limité par sa compréhension et son péché. La Bible, Parole de Dieu, est donc complètement fiable.
LA BIBLE, SOURCE D'INFORMATION
La Bible déclare que les auteurs humains des soixante-six livres ont reçu le contenu de leurs écrits par inspiration divine. Ce fait est souligné en 2 Timothée 3.16 par la phrase suivante: "Toute Ecriture est inspirée de Dieu." Le mot "inspiré" dans la langue grecque (la langue dans laquelle le Nouveau Testament a été ecrit) veut dire "soufflé par Dieu." Les auteurs bibliques ont donc écrit ce que Dieu lui-même leur a insufflé. Ils n'ont ni inventé les sujets traités dans la Bible, ni décidé seuls ce qu'il fallait écrire. Les enseignements bibliques, parce que révélés par Dieu, se trouvent donc être sous la rubrique du point de vue divin. En fin de compte, la Bible ne consiste pas simplement en un compte rendu d'expériences religieuses et d'idéaux humains eux-mêmes faillibles, mais elle est bien la Parole de Dieu parce que Dieu, lui-même, en est l'auteur. La voie du salut enseignée par la Bible est donc la seule voie acceptée par Dieu.
LE MOYEN DE TRANSMISSION
La Bible nous explique qu'après avoir donné aux auteurs humains l'information qu'ils allaient écrire dans les livres de la Bible, Dieu le Saint-Esprit les a guidés pendant qu'ils écrivaient leurs livres. En 2 Pierre 1.21, il est écrit que "c'est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu." Dans la langue grecque, le mot "poussé" veut dire être transporté, comme un voilier est poussé par le vent. Donc, Dieu n'a pas seulement donné l'information aux auteurs humains de la Bible, mais il les a aussi guidés au moment où ils mettaient cet enseignement par écrit, pour éviter toute erreur. Ces écrivains, capables comme tout homme de mélanger le vrai et le faux, n'ont pas dû se contenter de leurs capacités naturelles pour les guider. Bien que dans la Bible, on trouve des styles littéraires variés et un vocabulaire distinctif pour chaque auteur, chaque passage, une fois fini, représentait parfaitement la pensée de Dieu. La Bible peut, donc, se réclamer être inspirée par Dieu dans tout ce qu'elle dit, et même dans chaque mot écrit. C'est la seule source d'information fiable à laquelle la race humaine puisse accéder pour savoir comment aller au ciel.
DEUX PREUVES, PARMI D'AUTRES. DE L'INSPIRATION DE LA BIBLE
Toujours à la recherche de savoir si l'on peut se confier à la Bible comme guide vers la vie éternelle, l'on pourrait se demander, "Pourquoi croire à la revendication de la Bible, comme possédant toute la vérité? La Bible a-t-elle jamais été prouvée fausse? Contient-elle des erreurs?" On pourrait y répondre en disant que puisque la Bible est inspirée, ses revendications sont vraies. Bien sûr ce genre de réponse pourrait passer pour raisonnement circulaire. Cependant il existe deux genres de preuves renforçant l'idée de la véracité de la Bible.
La première est celle de la remarquable unité de son message. Quand l'on considère le nombre d'auteurs ayant écrit sur une période de plus de quinze siècles, n'ayant pas forcément lu chacun de leurs écrits, il est intéressant de noter l'unité et le manque de contradictions présentes à la rédaction entière du texte biblique. On peut y comparer l'écrit d'autres textes sacrés même rédigés par une seule personne, et l'on peut ainsi voir, qu'en comparaison, la Bible ne se contredit pas et qu'elle est le seul livre sacré envoyé par Dieu. Lui seul en est l'auteur final: et en tant que Dieu, il ne peut se contredire.
La deuxième preuve repose sur l'accomplissement des prophéties. Environ vingt-cinq pour cent de la Bible est prophétique. La plupart de ces prédictions écrites plusieurs siècles avant leur réalisation (d'où l'impossibilité pour le prophète de deviner l'avenir de façon humaine) ont été déjà accomplies dans les moindres détails.
DIEU SEUL CONNAÎT L'AVENIR
Dans la Bible, Dieu déclare que lui seul peut prédire les événements futurs, parce qu'il est le seul à pouvoir les produire. Dieu, parlant par la bouche d'Esaïe le prophète, nous dit: "Rappelez-vous les événements du passé, ceux d'autrefois, car c'est moi qui suis Dieu, il n'y en a pas d'autre. Oui, moi seul, je suis Dieu, et comparé à moi il n'y a que néant. Dès le commencement, j'annonce l'avenir, et longtemps à l'avance ce qui n'est pas encore. C'est moi qui dis, et mon dessein s'accomplira, oui, j'exécuterai tout ce que je désire" (Esaïe 46.9-10). Remarquez l'argument de Dieu: la capacité de prédire avec précision les événements futurs dans tous leurs détails est la preuve suprême que celui qui parle est un dieu, et non pas un être humain, limité et faillible. Donc, le Dieu vivant, créateur du monde, lance ici un défi à ceux qui prétendent être divinités, à puissances divines: "Qu'ils les exposent donc [leurs arguments], qu'ils nous annoncent ce qui doit arriver! Déclarez-nous quels sont les faits passés que vous avez prédits, pour que nous les examinions et que nous constations leur accomplissement, ou faites-nous entendre ce qui doit arriver! Annoncez-nous les choses qui doivent survenir plus tard, et nous saurons que vous êtes des dieux" (Esaïe 41.22-23a).
Il nous est donné des prophéties par Dieu dans la Bible afin que nous comprenions que c'est là sa façon de communiquer la vérité. Seul un Dieu tout puissant peut connaître l'avenir dans ses moindres détails, et nous communiquer des prophéties totalement accomplies. Combien difficile est-il de prédire à court terme; à plus forte raison plusieurs siècles à l'avance! Les paroles prophétiques de la Bible nous prouvent son origine surnaturelle. La Bible est véritablement la Parole de Dieu.
LA PROPHÉTIE DE DIEU SUR TYR
En guise d'exemple de prophétie accomplie prouvant l'origine surnaturelle de la Bible, voyons l'annonce du jugement de Dieu contre l'ancienne ville de Tyr, sur la côte Méditerranéenne il y a de cela plus de 2500 ans. Le prophète Ezéchiel a transmis un message, reçu de Dieu, comme quoi Tyr, ville corrompue, serait non seulement détruite par une série d'invasions de différentes nations, mais aussi que le site même de la ville serait dénudé. "Ils détruiront tes murs, ô Tyr, et abattront tes tours.
Je raclerai, pour emporter loin d'elle, la poussière du sol et je ne laisserai qu'un rocher dénudé. Voici qu'elle sera, au milieu de la mer, un lieu où les pêcheurs étendront leurs filets pour les faire sécher. C'est moi qui vous le dis, c'est là ce que déclare le Seigneur, l'Eternel, et les nations la pilleront" (Ezéchiel 26.4-5). Dieu a aussi dit, par la bouche d'Ezéchiel, que la ville ne serait jamais reconstruite. "Tu ne seras jamais, jamais rebâtie car moi, l'Eternel, j'ai parlé, c'est là ce que déclare le Seigneur, l'Eternel" (Ezéchiel 26.14b).
Seize ans après la prophétie d'Ezéchiel, le roi Nabuchodonosor de Babylone pilla et détruisit la ville de Tyr, ne laissant que des ruines derrière lui. Le roi Macédonien, Alexandre le Grand, 250 ans plus tard, poussa ces mêmes ruines dans la mer, pour en faire un chemin sec allant vers une île toute proche. De l'ancienne ville de Tyr il ne reste aujourd'hui qu'une masse rocheuse dénudée, sur laquelle les pêcheurs y sèchent leurs filets, tout comme l'avait prédit la Bible. Tyr ne fut jamais reconstruite. L'on voit comment une prophétie enregistrée plus de 2500 ans auparavant a été accomplie dans ses moindres détails. La probabilité d'une telle réalisation est d'une chance sur 75.000.000! On peut dire, en conséquence, que la Bible est vraiment la Parole de Dieu, et non le compte rendu des opinions humaines ou de prédictions hasardeuses.
LE DÉROULEMENT DE L'HISTOIRE MONDIALE
Un autre exemple de prophétie biblique nous est donné par le livre de Daniel dans l'Ancien Testament, écrit plus de six siècles avant Jésus-Christ. On y retrouve la liste de toute une succession de futurs empires mondiaux. Daniel vivait à l'époque où l'empire dominant était celui de la Babylonie. Sous inspiration divine, Daniel décrit trois empires qui suivraient la Babylonie. Lors des siècles suivants cette prophétie, le monde connut l'empire Médo-Perse, Grec, et puis celui des Romains. On voit donc que Daniel s'est avéré juste dans tous les détails de sa prophétie, y compris celui de l'empire Romain divisé en deux parties: l'Est et l'Ouest!
Il existe beaucoup d'autres prédictions dans le livre de Daniel ayant été réalisées avec autant de précision. Certaines attendent toujours un accomplissement dans l'avenir. Le Seigneur Jésus-Christ, le fils de Dieu, a confirmé la véracité du livre de Daniel en le citant et en appelant Daniel un "prophète" (Matthieu 24.15).
LES PROPHÉTIES BIBLIQUES CONCERNANT JÉSUS-CHRIST
Une des preuves les plus convaincantes de l'origine surnaturelle de la Bible est celle de la série de prédictions concernant la naissance, la vie et la mort de Jésus-Christ, le Sauveur du monde. Ecrites des centaines d'années avant leur accomplissement, n'ayant pu être prédites avec autant de précisions par la seul intuition humaine, ces prophéties renforcent une fois de plus le fait que Dieu, seul connaisseur du futur, est lui seul à l'origine de l'information donnée aux auteurs.
LE LIEU DE SA NAISSANCE
Guidé par Dieu, le prophète Michée nous révéla le lieu de naissance de Jésus près de sept cents ans auparavant. "Et toi, Bethléhem Ephrata, la plus petite des villes de Juda, de toi sortira pour moi celui qui régnera sur Israël! Son origine remonte aux temps passés, aux jours anciens" (Michée 5.1). Le Nouveau Testament révèle ce que Dieu a fait pour que cette prophétie s'accomplisse lors de la naissance de notre Sauveur Jésus-Christ sept cents ans plus tard. Bien que la mère de Jésus, Marie, vivait avec son époux Joseph à Nazareth dans le nord de la Palestine, un édit du gouvernement romain les a forcés à faire le voyage jusqu'à Bethléhem, où Jésus est né dans une étable. "Jésus naquit à Bethléhem en Judée, sous le règne du roi Hérode" (Matthieu 2.1a). Le roi Hérode lui-même demanda aux prêtres juifs dans quelle ville le Messie et Sauveur devait naître selon les prophéties bibliques. Ils répondirent en citant le prophète Michée: "A Bethléhem en Judée, car voici ce que le prophète a écrit:..." (Matthieu 2.5).
SA NAISSANCE D'UNE VIERGE
Le prophète Esaïe, de même, fit la prédiction près de sept cents ans auparavant que le Messie et Sauveur serait né d'une jeune femme vierge. "C'est pourquoi le Seigneur vous donnera lui-même un signe: Voici la vierge sera enceinte et elle enfantera un fils, elle lui donnera pour nom: Emmanuel" (Esaïe 7.14). Le Nouveau Testament, sept cents ans plus tard, nous parle de l'accomplissement de cette prophétie. L'ange Gabriel dit à la vierge Marie qu'elle donnerait naissance à un fils qui serait Dieu en forme humaine. Marie répond qu'elle ne peut pas se trouver enceinte, puisqu'elle est vierge, et qu'elle n'est pas mariée. "Marie dit à l'ange, 'Comment cela se fera-t-il, puisque je suis vierge?'" (Luc 1.34). L'ange répond que cette conception sera un acte miraculeux de Dieu, et que Marie donnera naissance à l'homme-Dieu nommé Jésus. C'est bien ainsi que les choses se sont passées: "Elle mit au monde un fils: son premier-né" (Luc 2.7a). La prophétie d'Esaïe écrite sous inspiration divine s'est donc réalisée avec précision. Le Nouveau Testament ajoute à ce sujet: "Tout cela arriva pour que s'accomplisse cette parole du Seigneur transmise par le prophète: 'Voici la jeune fille vierge sera enceinte. Et elle enfantera un fils que l'on appellera Emmanuel,' ce qui veut dire: Dieu est avec nous" (Matthieu 1.22-23). La Bible est de toute évidence le livre de Dieu, capable de nous communiquer la vérité.
SA SOUFFRANCE
Le prophète Esaïe, toujours à la même époque, décrit également la souffrance à subir par le Sauveur, envoyé par Dieu, lors de son arrestation avant de mourir sur la croix pour les péchés du monde. "J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient et j'ai tendu mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe. Je n'ai pas caché mon visage à ceux qui m'insultaient et qui crachaient sur moi" (Esaïe 50.6). La réalisation de cette prédiction se trouve dans le Nouveau Testament, écrit comme on le sait, près de sept cents ans plus tard. "Alors, ils lui crachèrent au visage et le frappèrent. D'autres le giflèrent" (Matthieu 26.67).
On trouve dans le Psaume 22, écrit près de mille ans avant l'événement, une description détaillée de la crucifixion de Jésus-Christ. A cette époque, les Juifs n'avaient jamais utilisé la crucifixion comme méthode d'exécution; ce sont les Romains qui avaient choisi la croix pour y faire mourir Jésus. Le Psaume 22 décrit avec une étonnante précision le stress physique et les douleurs provoquées par la crucifixion, bien que son auteur juif ne connaisse pas encore cette méthode d'exécution pour criminels. Il y est dit que les mains et les pieds de Jésus seraient percés, et que les soldats Romains tireraient ses vêtements au sort. "Ils ont percé mes mains, mes pieds" (Psaume 22.17c); "Ils partagent mes habits et tirent au sort ma tunique" (Psaume 22.19). L'apôtre Jean, quelques mille ans plus tard, écrit dans le Nouveau Testament: "Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements et en firent quatre parts, une pour chacun d'eux. Restait la tunique qui était sans couture, tissée tout d'une seule pièce de haut en bas. Les soldats se dirent entre eux: 'Au lieu de la déchirer, tirons au sort pour savoir qui l'aura.' C'est ainsi que s'accomplit cette prophétie de l'Ecriture: 'Ils se sont partagé mes vêtements et ils ont tiré ma tunique au sort'" (Jean 19.23- 24).
Le psaume ajoute aussi la description d'agonies mentales souffertes par Jésus alors qu'il portait lui-même sur la croix la pénalité des péchés du monde. Par exemple, on y trouve les mots avec lesquels Jésus, l'homme-Dieu parfait, s'exprimera une fois sur la croix: "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?" (Psaume 22.1). Dans l'évangile de Matthieu, écrit plus de mille ans plus tard, nous trouvons également l'accomplissement de cette prophétie: "Vers trois heures, Jésus cria d'une voix forte: 'Eli, Eli, lama sabachthani?' ce qui veut dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?" (Matthieu 27.46).
L'AUTORITÉ FINALE
La Bible a donc prouvé à maintes reprises qu'elle est d'origine surnaturelle par ses prédictions de l'avenir. Ces prophéties n'ont jamais manqué de s'accomplir dans leurs moindres détails. De plus, on n'y trouve pas des erreurs historiques, géographiques, ou scientifiques. A chaque fois qu'un fait est mis en question, d'autres recherches, qu'elles soient archéologiques ou historiques, viennent prouver et confirmer la véracité du texte biblique. Il n'existe aucun autre livre sacré qui ne contienne pas des erreurs humaines qui ont dû être corrigées dans des éditions suivantes. La Bible seul peut soutenir la revendication d'être le message de Dieu pour la race humaine. Elle contient la parole finale concernant la relation d'un homme avec Dieu, ainsi que la voie à suivre pour obtenir la vie éternelle au ciel après la mort. Aucune religion, église ou chef ecclésiastique ne peut décider tout seul comment un pécheur coupable peut être pardonné par Dieu et accepté au paradis. Dieu seul le peut; il l'a fait clairement avec une Bible sans erreur. En conséquence, si nous voulons jouir d'une certitude absolue d'avoir trouvé le bon chemin pour aller au ciel, nous devons reposer notre confiance uniquement dans la Parole de Dieu, qu'est la Bible.
L'exemple le plus frappant de cette vérité se trouve dans l'évangile de Luc (16.19-31) où l'on retrouve Jésus décrivant la destinée de l'homme riche et celle de Lazare. Dans cette histoire, les deux hommes sont morts et se retrouvent tous les deux dans l'au-delà. A cause de son incroyance, l'homme riche se retrouve dans un lieu de tourments au milieu des flammes. Lazare, par contre, par sa "nouvelle naissance" venant du salut par la foi, est allé directement au paradis, où il jouit d'un bonheur sans faille. L'homme riche supplie le patriarche Abraham d'envoyer Lazare lui apporter une goutte d'eau pour raffraîchir sa langue desséchée. Abraham répond que cela est impossible vu qu'il existe un abîme le séparant de Dieu et de son peuple pour l'éternité. L'homme riche alors formule une deuxième requête: que Lazare soit renvoyé sur terre vers ses cinq frères afin de les avertir de la réalité de l'enfer et de les persuader du besoin d'être né de nouveau par la foi dans le Sauveur de Dieu. Il ne voulait pas voir ses frères venir le rejoindre dans l'agonie de l'enfer.
Abraham rappelle alors à l'homme riche que ses frères ont déjà les Ecritures comme avertissement sur l'enfer et comme guide vers le salut. "'Tes frères ont les écrits de Moïse et des prophètes,' lui répondit Abraham; 'qu'ils les écoutent!' 'Non, père Abraham,' reprit l'autre, 'cela ne suffit pas. Mais si quelqu'un revient du séjour des morts et va les trouver, ils changeront de vie.' Mais Abraham répliqua, 'S'ils n'écoutent ni Moïse ni les prophètes, ils ne se laisseront pas davantage convaincre par un mort revenant à la vie!'" (Luc 16.29-31)
Espérons n'avoir jamais à découvrir après la mort à quel point la Bible a raison. Malheur aux millions de sceptiques qui, à travers les siècles, n'ont pu, comme l'homme riche, faire confiance aux Ecritures et à la parole de Jésus pour leur montrer le seul chemin menant au ciel. Il n'existe aucune autre autorité sur terre capable de parler pour Dieu à ce sujet-là.
A VOUS DE VOUS DÉCIDER
Ce document a essayé d'expliquer ce qu'une Bible infaillible nous révèle quant au chemin allant au ciel. La clé, ouvrant la porte à la vie éternelle au ciel, est d'avoir la foi qui sauve--c'est à dire, mettre sa confiance dans l'Agneau de Dieu, Jésus-Christ, qui est mort sur la croix pour payer la dette de nos péchés. La foi qui sauve une personne et qui ouvre le chemin vers la vie éternelle implique les trois choses suivantes:
Premièrement, il faut avoir la connaissance de la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. L'évangile (qui veut dire "la bonne nouvelle") nous dit que Jésus-Christ est mort pour payer nos péchés, et qu'ensuite il est ressuscité d'entre les morts (1 Corinthiens 15.3-4). Vous avez maintenant cette connaissance.
Deuxièmement, pour exercer une foi-qui-sauve, il faut accepter dans sa tête (intellectuellement) que l'évangile est vrai. Ceci implique prendre la décision personnelle de croire que la Bible dit la vérité quand elle nous montre le chemin vers le ciel. Croyez-vous que ce message de l'évangile soit vrai?
Troisièmement, quiconque a la foi-qui-sauve, accepte que Jésus-Christ soit mort pour lui/elle, et qu'il devienne son Sauveur personnel. Il faut se confier entièrement à Jésus- Christ pour le salut, sans y ajouter aucune oeuvre humaine comme condition de salut. Avez-vous mis personnellement votre confiance en Jésus-Christ?
Ces trois aspects de la foi-qui-sauve peuvent être de plus illustrés par l'image de quatre personnes se trouvant sur un bateau en train de chavirer en pleine mer. Leur seul espoir d'être sauvées de la mort se trouve dans le canoë de sauvetage qui se trouve à bord. La première personne ne sait même pas qu'il y ait un canoë de sauvetage, et donc meurt noyée. La deuxième reconnaît l'existence du canoë, mais ne le croit pas capable de flotter. Ne l'utilisant pas, elle perd également la vie en pleine mer. Son refus mental d'accepter que le canoë soit digne de foi ressemble à la personne qui refuse de croire qu'un salut-par-la-grâce-sans-aucune-oeuvre puissent marcher. La troisième personne, par contre, croit en l'existence du canoë, reconnaît qu'il est capable de tenir la mer, mais pour une raison ou pour une autre, refuse d'y embarquer. Elle aussi se noie dans la mer. La croyance mentale est là sans l'action en conséquence, tout comme la personne ne pouvant se confier entièrement à Jésus-Christ pour l'amener au ciel. La quatrième personne, elle, accepte l'existence du canoë, reconnaît qu'il peut flotter, et s'y confie en y entrant. Elle seule sera sauvée du naufrage. Telle est la personne connaissant l'évangile, l'acceptant comme vraie, et prenant la décision de se confier à Jésus-Christ pour son salut.
A l'instant où cette décision est prise, cette personne est née de nouveau dans son esprit; elle reçoit le pardon de tous ses péchés passés, présents, et futurs; elle est accréditée par Dieu d'une justice parfaite; et elle jouie dorénavant d'une destinée irréversible--celle d'une éternité passée au ciel avec Dieu. Donc, Dieu le Père considère le pécheur qui croit en Jésus-Christ comme étant aussi parfait et aussi saint que le Christ lui-même. Il y a eu un échange: Jésus-Christ a pris sur lui notre culpabilité morale en échange de sa justice parfaite. La Bible nous dit: "Celui (Dieu le Fils, Jésus-Christ) qui était innocent de tout péché, Dieu (le Père) l'a condamné comme un pécheur à notre place pour que, dans l'union avec le Christ, nous soyons juste aux yeux de Dieu" (2 Corinthiens 5.21). C'est ainsi qu'une personne devient, aux yeux de Dieu, aussi juste que Jésus-Christ, et donc complètement qualifiée pour entrer au ciel.
UNE SÉCURITÉ ÉTERNELLE
Une fois qu'une personne est née dans la famille de Dieu, elle ne peut plus perdre son salut. Le Seigneur Jésus-Christ a dit: "Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle: jamais elle ne périront et personne ne pourra les arracher de ma main. Mon Père qui me les a données est plus grand que tous, et personne ne peut arracher qui que ce soit de la main de mon Père" (Jean 10.27-29). Puisque c'est seulement Dieu qui acomplit le travail du salut, sans que le pécheur puisse y contribuer par n'importe quelle oeuvre humaine, ce travail que Dieu fait ne peut être endommagé ou neutralisé par l'homme. Une personne qui n'est pas sûre d'aller au ciel--une personne qui dit simplement, "Je l'espère"--doit se méfier. Elle est peut-être perdue, en route sur le chemin de l'enfer. En effet, l'attitude qui dit, "Je ne sais pas," ou encore, "On ne peut pas savoir si on est sauvé" démontre que cette personne est en train de se confier à ses propres bonnes oeuvres pour mériter le salut, et qu'elle n'est pas sûre d'avoir assez fait pour l'avoir gagné. Quel bonheur quand on comprend enfin que Dieu a tout fait pour nous par son fils Jésus-Christ! Nous n'avons qu'à accepter le salut comme cadeau de la part de Dieu, qui jamais ne retirera son don à cause d'une faute ou d'un péché de notre part.
La Bible nous donne une image de la permanence du salut, une fois accepté, quand elle le compare au processus de la naissance physique par lequel nous devenons enfants de nos parents. Ce processus physique ne peut être annulé: une fois nés, nous ne cesserons jamais d'être enfants de nos parents, du moins physiquement parlant. Jésus décrit le salut comme une naissance spirituelle quand il répond à une question posée par Nicodème, un chef religieux de son époque. "Jésus lui répondit: 'Vraiment, je te l'assure: à moins de renaître d'en haut, personne ne peut voir le Royaume de Dieu'" (Jean 3.3). Une fois né spirituellement et devenu enfant de Dieu, il est impossible de cesser de l'être. Bien sûr, Dieu ne laisse pas ses enfants lui désobéir ou pécher sans qu'il les discipline, mais ils restent toujours ses enfants. Le processus de naissance spirituelle, comme celui de la naissance physique, est irréversible.
LA GRANDE TROMPERIE
Depuis des siècles, Satan est en train de tromper des millions d'êtres humains afin qu'ils confient leur destinée éternelle, après la mort, à un faux chemin de salut. Ces gens croient aller au ciel et être en règle avec Dieu. Nous trouvons dans la Bible l'avertissement du Seigneur Jésus-Christ qui dit que beaucoup de personnes sincères se tromperont en suivant un chemin de salut basé sur les opinions humaines. "Pour entrer dans le Royaume des cieux, il ne suffit pas de me dire: 'Seigneur! Seigneur!' Il faut accomplir la volonté de mon Père céleste. Au jour du jugement, nombreux sont ceux qui me diront: 'Seigneur! Seigneur! Nous avons annoncé des messages de Dieu en ton nom, nous avons chassé des démons en ton nom, nous avons fait beaucoup de miracles en ton nom.' Je leur déclarerai alors: 'Je ne vous ai jamais connus! Allez-vous en, vous qui pratiquez le mal!'" (Matthieu 7.21-23).
Il est évident que ces gens sont religieux, et qu'ils associent leur religion avec Jésus-Christ. Ils le louent; ils l'appellent même "Seigneur". Ils ont vraiment chassé des démons et fait des miracles en son nom. Mais ils n'ont jamais mis leur confiance en Christ seul pour leur salut. Ils y ont ajouté leur propres bonnes oeuvres et leurs rites religieux pour gagner mérite auprès de Dieu. Ils ont suivi une religion, mais ils n'ont jamais eu une relation personnelle avec le Seigneur Jésus-Christ. Les choses impressionantes qu'ils ont pu faire dans leur religion, ils les ont faites par la puissance de Satan, et non par celle de Dieu. Quels mots horribles et désolants dans la bouche de Jésus-Christ, quand quelqu'un, après la mort, l'entendra prononcer ces paroles de rejet, au moment où il n'existera plus de possibilité de salut. Quelle agonie, et quelles larmes, quand la personne sincère mais induite en erreur, se trouvera pour toujours en enfer, l'étang de feu. Tout cela parce qu'elle n'a pas cherché la réponse à la question--comment aller au ciel?--au seul endroit où elle aurait pu trouver la bonne réponse: dans la Bible, la Parole de Dieu.
Le coût sera cher et éternel au choix qui sera fait vers un faux chemin de salut, même si celui-ci est soutenu par des prêtres, des prédicateurs, des églises chrétiennes, ou d'autres religions. Tout ce que vous entendez sur le salut, comparez-le à l'enseignement biblique à ce sujet: "Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et les tiens" (Actes 16.31). "Qui place sa confiance dans le Fils possède la vie éternelle. Qui ne met pas sa confiance dans le Fils ne connaît pas la vie; il reste sous le coup de la colère de Dieu" (Jean 3.36). "Je vous ai écrit cela, pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au Fils de Dieu" (1 Jean 5.13).
PRENDRE LE PAS DE LA FOI
C'est une décision très privée, entre vous et Dieu, celle de faire confiance pour votre salut au Seigneur Jésus-Christ, ressuscité d'entre les morts. Il n'est pas nécessaire de faire suivre à cette décision privée une declaration publique, comme l'exigent certaines églises. Il arrive que certaines personnes sincères se trompent en pensant que c'est la declaration publique qui les sauve. Au lieu de faire confiance au Christ comme Sauveur, elles se joignent publiquement à une église sans avoir compris la décision privée qu'il fallait prendre. Bien que devenues membres d'une église, elles restent perdues aux yeux de Dieu, et donc en route vers l'enfer.
Si vous êtes prêts à croire en Jésus-Christ pour aller au ciel, et si vous voulez lui faire confiance comme seul Sauveur, alors dîtes-le tout simplement à Dieu le Père. Utilisez vos propres mots pour le dire, ou, si vous le préférez, prenez comme modèle la prière suivante:
"Seigneur Dieu, je sais que je suis pécheur, et que je suis mort dans le sens spirituel. Je crois que votre fils, Jésus-Christ, est mort afin de payer pour mes péchés et puis est ressuscité afin de m'offrir la vie éternelle. Maintenant je veux me confier en lui comme mon Sauveur personnel. Merci d'avoir pardonné mes péchés, de m'avoir donné votre justice parfaite et la vie éternelle au ciel avec vous. Je vous aime. Au nom de Jésus, Amen."